Un peu plus deux mois après les premières manifestations ayant réunis 150 manifestants opposés au projet de centre d’accueil de demandeurs d’asile d’un coté et 200 manifestants en faveur de l’autre selon Ouest France. 380 et 900 personnes étaient réunis ce samedi 25 février selon la gendarmerie.

Ce sont des évènements assez similaires à ceux connus par la petite commune bretonne de Callac quelque mois plutôt, où des associations d’extrême droite avaient appelées à manifester contre le projet de centre d’accueil pour migrants. Le projet de CADA à quelques mètres d’une école primaire est aussi venu perturbé la paisibillité de cette petite ville de Loire-Atlantique. Ce centre accueil devant accueillir 110 migrants à la fin de l’année fait débat. Pour ses opposants, l’immigration est néfaste pour cette commune d’un peu plus de 13 000 habitants. De plus ils déplorent la proximité avec l’école : » Oui à l’immigration contrôlée, non M. Macron, pas n’importe comment ! Pas n’importe où ! 110 migrants dans l’enceinte de notre école, » pouvait-on lire sur une pancarte lors de la manifestation rapporte le monde. Une manifestation qui a alors mobilisé les personnes en faveur de l’accueil des migrants, se voulant également de repousser l’extrême-droite ayant provoqué ce débat.
Pour la contrer, 900 partisans du projet de centre d’accueil ont défilé entre la place du marché et la mairie.Ils arboraient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre», «Fraternité», «Pour les libertés et contre les idées d’extrême droite», et en scandant le slogan: «Saint-Brévin, terre d’accueil».Dans le cortège, on pouvait voir des drapeaux de la CGT, la Ligue des droits de l’Homme, la Cimade ou encore Emmaüs.
De l’autre côté, d’autres Brevinois sont présents mais également des sympathisants Reconquête de huit fédérations aux environs, le responsable RN du canton de Saint-Brevin, l’influenceur Damien Rieu, ou l’organisation catholique Civitas rapporte Le Figaro.
Une situation alors assez tendue alors où l’on craignait des affrontements entre les deux camps réunis le même jour dans la même ville. La veille, une vitrine d’une association venait d’être caillassé à Nantes. Des cas exceptionnels dans ce département comme le souligne le député nantais de la France Insoumise Andy Kerbrat : L’extrême droite avance, même dans notre territoire qui n’est pas une terre d’implantation« . D’autres mobilisations contre l’implantation de Cada sont prévues ailleurs en France notamment en Indre.