Le chemin vers l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle de 2024 est déjà en pleine effervescence, et pour beaucoup, il semble que le suspense soit bien mince. Avec l’annonce de la date officielle de l’investiture du Grand Old Party, fixée au 18 juillet, le favori incontesté semble être nul autre que l’ancien président Donald Trump lui-même. Les premières étapes de la primaire républicaine ont déjà laissé entrevoir un paysage politique où celui qui s’est fait battre par Joe Biden lors des dernières présidentielles, domine largement ses adversaires.

PLUS QUE 3 CANDIDATS EN LICE
L’ouverture de la primaire républicaine a été marquée par le caucus de l’Iowa le 15 janvier dernier. Si une dizaine de candidats s’étaient lancés dans la course il y a un an, seuls trois demeurent toujours en lice fin février. En tête de ce trio, l’incontournable Donald Trump, dont la popularité dépasse de loin celle de ses concurrents, avec un écart de plus de vingt points dans les sondages. Son principal rival, Ron DeSantis, a récemment abandonné la course quelques jours seulement avant le deuxième scrutin dans le New Hampshire.
Pour décrocher l’investiture du GOP, Donald Trump, aux côtés de sa principale concurrente, Nikki Haley, et de l’autre candidat, Ryan Binkley, devra arpenter les 49 États américains restants, ainsi que le District de Columbia et les territoires non intégrés. L’objectif est clair : franchir le seuil des 1 215 délégués sur 2 249, qui auront le privilège de voter lors des conventions du parti prévues cet été. Le grand vainqueur sera alors révélé le 18 juillet à Milwaukee, dans le Wisconsin, et officiellement désigné comme le représentant du parti pour l’élection présidentielle du 5 novembre prochain.
Bien que la compétition soit encore ouverte, les regards se tournent inévitablement vers Donald Trump, pour qui la partie semble déjà presque gagnée. Après une nouvelle victoire éclatante lors des caucus dans l’État ouest-américain du Nevada, ce dernier continue d’affirmer sa domination incontestée dans la course à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle américaine de novembre. Avec une performance sans équivoque lors de ces assemblées locales, qui se sont tenues dans des écoles et des gymnases à travers l’État, Trump a consolidé son avance en décrochant un nombre significatif de délégués supplémentaires.
Pendant ce temps, sa principale rivale, Nikki Haley, semble accumuler du retard dans la course à l’investiture. Malgré ses efforts pour mobiliser ses partisans et maintenir sa candidature en vie, Haley est confrontée à la perspective d’une nouvelle défaite, cette fois-ci dans son État d’origine, la Caroline du Sud, à la fin du mois. Malgré les appels de Trump à l’abandon, Haley reste déterminée à poursuivre sa campagne. Lors d’un récent rassemblement en Californie, elle a réaffirmé sa détermination à aller de l’avant, malgré les défis et les obstacles qui se dressent sur sa route.
Pour ce qui est de la suite de ces primaires républicaines, les prévisions laissent entrevoir une victoire écrasante de Donald Trump le 5 mars, lors du Super Tuesday, soit le lendemain de la date initialement prévue pour son procès fédéral, lié à ses tentatives présumées de renverser les résultats de l’élection de 2020. Si ce Super Tuesday est le temps fort des primaires, mettant en jeu un tiers des délégués nécessaires pour être investi comme candidat, Trump s’attend à en gagner près de la moitié, faisant de lui le favori numéro 1 pour s’opposer à l’actuel locataire de la Maison Blanche, Joe Biden.