Ce jeudi 30 Mars, la loi de réglementation sur les placements de produits des influenceurs d’internet a été voté. A voir comment celle si va être perçue par le milieu.
Depuis quelques années, les influenceurs ont pris une place de plus en plus importante dans notre société. Ces « nouveaux métiers » qui utilisent internet pour promouvoir des produits, des marques ou leur propre image, ont gagné en popularité et en visibilité. Cependant, cette nouvelle forme de communication n’est pas sans risques et peut parfois être mal utilisée. C’est pourquoi l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, ce jeudi 30 mars, une loi visant à encadrer les activités des influenceurs et à protéger leurs communautés.
Cette nouvelle réglementation s’applique à tous les influenceurs qui ont une audience Française et qu’importent si ils travaillent sur des réseaux sociaux, sur Youtube ou tout autre média en ligne. Elle a pour objectif de garantir la transparence et l’honnêteté des pratiques de ces derniers, afin de ne pas tromper les internaute. Surtout quand on sait que 49% des 11 ans ou encore 57% des 12 ans, un public plus facile à manipuler, utilisent au moins un réseau social en 2022 au canada.
Sous quelle forme ?
La loi prévoit plusieurs mesures destinées à encadrer les activités des influenceurs. Tout d’abord, ces derniers devront indiquer clairement si leurs publications sont sponsorisées ou non. Ils devront également mentionner si les produits ou les services qu’ils mettent en avant ont été offerts gratuitement ou s’ils ont reçu une rémunération en échange de leur promotion.
En plus de fixer un statut légal pour les influenceurs, cette nouvelle règlementation pose des interdictions strictes. La promotion de la chirurgie esthétique et autres dérives médicales douteuses sont ainsi proscrite. Certaines autres industries seront beaucoup plus encadré qu’auparavant tel que les placements de produits de cryptomonnaie.
Cette nouvelle réglementation a été saluée par les associations de consommateurs, bien que certains lobbyiste espérait pouvoir limiter la promotion d’alcool. La loi adoptée par l’Assemblée nationale répond donc en partie à ces demandes, en garantissant une transparence accrue des pratiques des influenceurs. Ces derniers, qui peuvent recevoir jusqu’à 10 sollicitations de marque par semaine seront plus vigilent sur leur production médiatique.